Chez Déborah

Chez Déborah

1789 en 2013 : épilogue

Seuls l'histoire et quelques personnages m'appartiennent. Le reste est au jeu "amour sucré"

Épilogue : Retour à la maison ?

Dire que tout se passait si bien avec Castiel…Pourquoi fallait-il que ce fichu jeu s’en mêle à chaque fois que tout allait bien ?

Je soupire.

Maintenant que j’ai fait l’expérience d’amour sucré en direct live, je n’ai qu’une envie : rentrer chez moi, retrouver ma mère, mon père et même mon frère ! Je dois vraiment aller mal pour avoir des idées si bizarres !

Je soupire à nouveau.

Combien de temps vais-je encore passer prisonnière de mon propre esprit ? Plus ça va, moins ça va…

Montant les escaliers, je me dirige vers ma chambre. D’un air abattu, je m’allonge dans mon lit, éteins la lumière et m’endors, le cœur lourd.

 

Un bip insistant me réveille. J’ouvre difficilement les yeux pour voir… que je suis en retard ! Vite vite, j’enfile un pantalon et un t-shirt. Attrapant mon gilet et une tartine de pain beurrée, j’embrassais ma mère, ébouriffait les cheveux de mon petit frère et partait en courant vers le lycée. A l’angle de la rue, je stoppais net. Maman ? Johnny ? Un sourire fit trois fois le tour de mon visage tandis que je rebroussais chemin. Ma famille ! J’étais de retour ! Plus joyeuse que jamais, j’entrais comme une furie dans la cuisine et serrais fort mon frère et ma mère dans mes bras.

Estomaquée, maman me demanda si je n’allais pas être très en retard si je continuais ainsi. En riant, je répondis que c’était le cadet de mes soucis à ce moment précis. Mais, changeant d’avis, je les embrassais une nouvelle fois avant de courir encore plus vite qu’avant retrouver ma meilleure amie.

J’arrivais in extremis.

Lena m’accueillit à bras ouverts, même si elle ne comprenait pas pourquoi j’étais si joyeuse, après tout nous étions lundi et nous débutions par une interrogation d’histoire (ne me demandez pas comment je le sais, je la sais un point c’est tout). Mais elle fit comme si elle savait tandis que je pleurais à moitié en débitant des propos incohérents et incompréhensibles dans ses bras. Soudain, une voix sarcastique se fit entendre :

—T’as raison p’tite ! Ça donne envie de chialer de commencer par une foutue interro !

Je me fige. Cette voix… Me retournant brusquement,  je me jette dans les bras du jeune homme aux cheveux rouges qui me fit face pendant une demie seconde.

—Castiel ! je hurlais.

Eplaurée, je m’accrochais à lui comme si ma vie en dépendait. Pendant une seconde. Avant qu’il ne me rejette. Tant pis. Tout le chemin est à refaire mais je m’en fiche. Aujourd’hui, je suis la fille la plus heureuse du monde car j’ai retrouvé ma famille et, apparemment, tous mes amis d’amour sucré étaient venus avec moi (je les voyais tout autour de moi et Rosalya me faisait même de grands signes de la main). A moins que ce ne soient mes parents et amis de ce monde qui ne soient tous venus dans le jeu ? Mais dans ce cas-là, je serais encore soumise à mon esprit…

Oh et puis zut ! Tout ce qui importe c’est que je sois avec mes amis, ma famille et celui que j’aime.

J’ai remporté ma révolution contre moi-même (bon OK par forfait, mais c’est pas grave) !

 



03/11/2013
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