Chez Déborah

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Voyage dans la neuvième dimension : Prologue

Certains personnages et mondes appartiennent à JKR et d'autres à des auteurs divers que je citerais au fur et à mesure.
Seule l'histoire est à moi ainsi que quelques personnages.

 

 

 

Voyage dans la neuvième dimension

Prologue

 

Dans une chambre, un lit. Dans le lit, une jeune fille. Jusqu’ici, rien d’anormal. En fait je peux dire que tout est parfaitement normal si ce n’est que la jeune fille dort d’un sommeil agité, un sommeil cauchemardesque…

 

Dans un parc, des personnes vêtues de longues capes noires se battent contre ce qui semble être un groupe d’adultes et d’enfants habillés en uniformes ou en… robes ? Derrière ce groupe, un château illuminé, parce que partiellement en feu.

 

La bataille dure quelques minutes qui semblent pourtant des heures. Ou bien des heures qui semblent quelques minutes ? Jusqu’au moment où une femme, assez âgée, voyant que son camp avait d’ores et déjà perdu, entraîne trois jeunes hommes et deux jeunes filles vers le palais enflammé, ce qui est stupide quand on prend en compte la menace d’être brûlé vif. Mais la femme ne s’en soucie apparemment guère. Elle mène son petit groupe, assez énervé de quitter le champ de bataille et, par la même occasion, très peu enclin à la suivre, vers un vieillard (sans aucun doute centenaire) qui se trouve dans une immense salle avec un plafond mobile et… orageux. Ici aussi on se bat. Le vieil homme lance un rayon lumineux de couleur rouge-bleue sur son adversaire qui semble se raidir, comme ligoté, et tombe au sol. Etrange.

 

Il voit le groupe approcher et se dirige à leur rencontre. Il parle deux secondes à peine avec la femme et les voilà repartis avec ce vieil homme à leur tête les faisant courir dans le château, évitant les obstacles et montrant une endurance exceptionnelle en dépit de son (supposé) grand âge.

 

Enfin, ils arrivent, au détour de longs couloirs et après la monté de nombreux escaliers (qui bougent seuls…), devant un immense aigle en pierre. L’homme prononce deux mots et la statue pivote. Il s’engouffre dans l’escalier, suivi de près par la femme et la demi-douzaine d’adolescents.

 

En haut de l’escalier, une porte. Derrière la porte, un bureau. Tous entrent et un autre rayon, de couleur blanche cette fois-ci, est lancé sur la porte.

 

L’homme se dirige vers un placard, dans un coin de la pièce, et en sort sept fioles emplies d’un liquide qui donne très peu, voire pas du tout, envie de le boire. Il en tend une à chacun et en garde une.

 

Il adresse quelques mots au demi-cercle de six personnes qui s’est formé autour de lui et, avec un visage grave, débouche le petit flacon. Tous font de même.

 

Dans un autre coin de la pièce, un vieil oiseau qui avait été splendide, on le devine aisément, accroché à son perchoir, pleure en observant la scène qui se déroule dans le bureau.

 

Le vieil homme lève sa fiole, imité par la femme et les jeunes gens, récite quelques mots qui font changer la couleur du liquide contenu dans les flacons et finalement, en même temps que les autres, avale la mixture.

 

Le noir se fait, comme lorsqu’un écran de cinéma s’éteint brusquement…

 

Allongée dans un lit, une jeune fille ouvre les yeux, totalement chamboulée et, en même temps intriguée, par son cauchemar…

 



03/11/2013
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